Comment appliquer le concept des Cercles d'Or de Simon Sinek ?

Comment appliquer le concept des Cercles d’or de Simon Sinek ?

Le concept des « Cercles d’or » de Simon Sinek est extrêmement important pour vous ! Que vous soyez entrepreneur, chef d’entreprise, manager, candidat à l’emploi, RH ou même coach d’une équipe de basket, ce concept vous intéressera forcément !

Les Cercles d’Or, c’est avant tout un concept traitant du « Quoi », du « Comment » et du « Pourquoi ». Mais c’est ce dernier qui nous intéresse le plus car c’est l’élément clé ! C’est l’élément celui qui vous permet d’améliorer votre leadership, votre management, votre société ou business, et même votre vie en général.

Et même si vous la connaissez déjà, je vous conseille vivement cette vidéo pour en savoir encore plus sur ce concept, mais surtout ses applications ! N’hésitez pas à me dire en commentaires ce que vous en avez retenu.

Transcription textuelle de la vidéo :
Cette vidéo est super importante pour nous deux.

Que tu connaisses ou pas les Cercles d’or, il est crucial que tu regardes cette vidéo et que tu poursuivre notre échange jusqu’au bout. Parce que cette vidéo va rendre ton entreprise, ton activité plus intelligente. Cette vidéo va rendre tes projets plus intelligents grâce à toi. Et tu ne peux pas passer à côté parce que rendre tes projets plus intelligents, c’est le truc le plus essentiel, plus fondamental que tu peux faire, c’est la meilleure chose que tu puisses proposer pour prospérer dans ce monde de fous.

Je vais lancer mon petit générique, ce qui va te donner les quelques secondes nécessaires pour mettre en pause les autres petits trucs que tu fais à côté, pour bien te caler, bien te « focuser » sur ce qu’on va se raconter, et profiter complètement de cette vidéo.

J’aurais pu faire l’intro de cette vidéo en te parlant du « quoi ». En te disant que j’allais te parler d’une méthode qui s’appelle les « Cercles d’or », qui a été pondue par Simon Sinek, qu’il en a fait un livre qui s’appelle « Start with why ». J’aurais pu faire ça… Je suis pas sûr que tu serais resté… J’aurais pu faire beaucoup mieux et faire une intro de vidéo en parlant du « Comment ». Que les Cercles d’or, c’est le concept qui t’explique qu’il y a le cercle du « Quoi » : qu’est-ce que tu fais, et que ce n’est pas très très intime, intense, ni très important ni très intéressant. Qu’au milieu il y a le cercle du « Comment » qui est un cercle plus petit, plus restreint, mais qui donne beaucoup plus d’informations sur ton organisation, ton process, sur comment tu fais les choses. C’est plus intime, plus intense, et plus intéressant. Et qu’au milieu il y a le cercle du « Pourquoi » qui donne le sens, qui donne la raison d’être, qui connecte les gens entre eux, qui dit tout ce qu’il y a à dire sur ton activité, sur ton projet, et qu’il n’y a que ce petit cercle du « Pourquoi » intense et intime qui compte. Mais peut-être qu’en faisant une intro comme ça, qui est vachement plus intéressante, j’aurais quand même perdu tous ceux qui connaissent déjà la magie des Cercles d’or.

J’ai basé cette intro sur le pourquoi il fallait regarder cette vidéo. Je vous ai dit que ce que j’allais vous raconter allait rendre plus intelligente votre activité, votre entreprise. Et je le pense vraiment ! C’est ce que j’ai envie de vous apporter et c’est ce que vous allez recevoir. Et encore, je vous parle de l’intelligence
au sens : « savoir plein de choses » ! C’est pas la meilleure des intelligences celle-là. Je vous parle pas de savoir plus, je vous parle de savoir mieux ! De mieux comprendre le monde, d’être plus humain, plus à l’écoute, plus attentif, plus connecté. L’intelligence humaine, l’intelligence sociale, l’intelligence intellectuelle aussi, l’intelligence du cœur, c’est de cette intelligence-là dont je vous parle. Eh ben les Cercles d’or nous fournissent une lecture pour toutes ces choses-là !

La première des applications on est en train de la vivre maintenant. C’est que parler du « Pourquoi » plutôt du « Comment » ou du « Quoi », ça connecte les gens. Je vous parle de ce sujet parce que j’ai envie, vraiment, de vous impacter pour rendre tout ce que vous faites dans votre business plus intelligent. C’est ça qui m’intéresse ! Eh ben vous êtes en train de m’écouter parce que c’est ça qui vous intéresse aussi. On est connecté, on parle de la même chose et d’une chose qui a du sens. La deuxième application magique des Cercles d’or, mais c’est souvent celle qu’on donne tout le temps et souvent on s’arrête là, c’est celle de la Com’ ! Il est évident que les Cercles d’or c’est magique en terme de Com’ ! Bien sûr qu’il faut pas dire ce que vous faites quand vous êtes expert-comptable : vous faites des bulletins de paie et des bilans… Super. Il faut parler un peu plus du « Comment » : vous, vous avez des experts, ou vous vous avez des mecs qui vont super vite. Ça crée des entreprises différentes. Il faut surtout parler de votre « Pourquoi » : « nous en fait on est expert comptable pour vous donner de la fiabilité » ou « nous pour vous donner de l’optimisation. » Ça ne fait pas les mêmes entreprises, ça n’a pas le même sens.

Il faut toujours, comme dit Simon Sinek avec ses Cercles d’Or, commencer à parler du « Pourquoi », ça va vous faire gagner un temps fou, et beaucoup plus d’impact, beaucoup plus de connexions, que de parler du « Comment » ou du « Quoi ». Et rien dans ce domaine de la Com’ il y a plein d’applications. Je pense par exemple aux sites internet : le header il parle de votre « Pourquoi », le menu il parle de votre « Comment », la suite de la page du « Quoi ». Je pense aussi au pitch. Au pitch de votre entreprise que vous faites. Arrêtez de dire : « nous sommes l’agence 404, nous vendons des services en réseaux sociaux, des formations en SEO, en SEA, en emailing, en machin… C’est chiant ! Dites comment vous faites les choses : « On est organisé comme ça parce que c’est vachement plus malin et que ça vachement plus loin. » Pourquoi ? « Parce que nous on veut rendre les entreprises plus intelligentes avec le digital, ce qui va leur apporter de la pérennité et de la croissance à long terme dans un monde de ouf. » Le pourquoi et forcément vachement plus intense : il va plus vite à dire, et il permet beaucoup mieux de vous connecter à votre cible, à vos prospects, à vos clients, à vos partenaires.

Ok pour la Com’, mais il y a un autre champ d’application des Cercles d’Or qui me bluff à chaque fois : c’est celui des ressources humaines. Du recrutement ou, à l’inverse, de la recherche d’emploi. Si vous êtes un candidat à l’emploi réfléchissez à pourquoi vous postulez dans telle ou telle boîte. Fixez-vous déjà votre « pourquoi », et ne postulez que dans des boîtes qui correspondent. Et dites-le franchement ! « J’ai postulé chez vous parce que je veux avoir une bonne rémunération. Je suis à une étape de ma vie où j’ai besoin d’avoir un bon salaire. Je me suis renseigné, je sais que votre boîte donne des bons salaires donc je postule chez vous. J’ai envie de bosser avec vous. Échangeons ensemble pour savoir comment je peux être le plus utile, le plus efficace le plus rentable pour votre entreprise. Et on sera gagnant tous les deux. » Dites-le franchement ! Ou pourquoi pas : « Je postule dans votre entreprise, je n’y connais pas grand chose à votre domaine mais j’ai envie de tout savoir. Et votre boîte, elle parle de tous ces domaines, et elle a l’air vachement experte. S’il vous plaît, recrutez-moi ! J’apprendrai tout ça, je serais un de vos meilleurs éléments au bout de quelques années parce que j’ai soif d’apprendre tout ce que vous avez à me dire. » Dites-le franchement ! Ça, ça vous fera des bons boulots ! Et c’est la même chose quand on est recruteur. Les entreprises ne lisent plus les CV. C’est pas qu’on s’en fout, c’est que les CV n’apportent aucune information. On veut le « pourquoi » on vous recruterait.

Un quatrième champ d’application des Cercles d’or, c’est celui du management. Un manager ne parle pas du « quoi » avec ses équipes. Ses équipes savent bien mieux que lui le « quoi ». Par contre, ils partagent avec eux le « comment » : « Hey les gars, à votre avis, on pourrait pas faire un peu différemment ? » Ça c’est intéressant pour un manager de fédérer autour du « comment ». Et puis le manager, il est surtout là pour dire le « pourquoi » : « Les gars, ce qui nous importe nous, c’est d’avoir un produit super fiable à la sortie de la chaîne. Donc le comment on en discute ensemble ! » Ça c’est motivant ! Ça c’est du management. Quand je pense aux Cercle d’or dans le management, je ne peux pas m’empêcher de penser
au coach de basket au bord du terrain. Il leur crie des trucs, il leur crie pas du « quoi » : « Dribble main droite, dribble main gauche maintenant, passe à gauche, passe à droite. » C’est stupide. Aucun coach ne fait ça. Le coach, il hurle sur ses joueurs du « comment » : « Il faut qu’on soit plus costaud en défense, il faut plus s’écarter en attaque. » C’est du « comment ». Et puis il va prendre des temps morts quand ça va pas trop bien, pour expliquer à ses joueurs le « pourquoi ». « Vous savez ce que je veux qu’on fasse les gars, c’est qu’on mette le doute dans l’esprit de l’adversaire. C’est pour ça que je vous demandais de bien serrer en défense. C’est pour ça que je vous demandais de bien bouger et d’écarter le jeu en attaque. C’est pour foutre le doute dans la tête de l’adversaire. Allez on y va ! »

Eh bien ça nous amène naturellement au sujet du leadership, où là aussi il y a un vrai truc avec les Cercles d’or. Si vous voulez être un leader charismatique, écouté, respecté sur votre marché, ne passez pas une seconde à faire du « quoi ». Ne faites pas à la place des autres. Passez 20% votre temps à discuter du « comment » on peut faire les choses. Vous êtes inspirant, vous êtes un leader. Parlez 80% de votre temps du « pourquoi » vous faites les choses ! Donnez du sens ! Allez sur ce chemin plein de sens, et ne faites rien d’autre. Chaque seconde passée sur quelque chose qui n’est pas du « pourquoi » est une seconde perdue pour un leader.

Une autre application… des cercles d’or, c’est dans la transmission d’entreprise. Ça se passe toujours bien quand on partage le même « pourquoi ». Ça se passe toujours mal parce qu’on parle du « quoi » ou parce qu’on se prend la tête sur du « comment ». Le « comment, c’est de l’organisationnel, c’est du process. Le prochain patron il fera son organisation et son process. Par contre, s’il y a une transmission d’entreprise, le « pourquoi » il ne change pas. Oui, ça se passera bien, quel que soit le « comment », et quel que soit le « quoi », parce qu’on partage le même sens, le même « pourquoi ».

Un autre domaine super important pour les cercles c’est le commercial ! Pensez à un truc : c’est que vos clients qui sont récurrents, qui vous achètent à vous depuis des années, ils achètent du « pourquoi » chez vous. Ils achètent de la fiabilité à leur expert-comptable. Ils achètent quelque chose qui n’est pas le produit, le « quoi » que vous leur vendez, ils achètent du « pourquoi ». Donc il faut penser à vendre du « pourquoi » à vos clients.

Il y a plein d’applications des Cercles d’or, c’est un truc de dingue ! Si vous en avez retenu au moins une, franchement j’ai gagné ma journée ! Si vous pensez que je vous ai apporté quelque chose, faites-moi plaisir : moi ce qui me rend heureux, c’est que vous mettiez un petit like, que vous vous abonniez à ma chaîne YouTube. Il y a mon fils qui me fait des bisous supplémentaires si j’ai plus d’abonnés sur YouTube. Allez vous abonner à ma chaîne YouTube, c’est ça qui me ferait plaisir.

Et bah c’est la dernière application que je voulais vous livrer sur les Cercles d’or. La grille de lecture que ça vous apporte sur votre bonheur. Si vous passez du temps à faire du « quoi », si vous vous galérez à faire du « comment », vous faites votre malheur ! Vous allez droit vers le burn-out ! Par contre si vous bossez sur du « pourquoi » dans un environnement aussi difficile soit-il, je vous annonce que vous êtes vacciné contre le burn-out. Si ce que vous faites a du sens, si le sens de ce que vous faites vous convient, alors vous êtes heureux professionnellement. Les Cercles d’or vous donnent une grille de lecture sur votre plaisir et sur votre bonheur. Si moi en retour, j’ai fait un petit peu votre bonheur en vous parlant des Cercles d’or, bah je suis super content !

Merci de m’avoir écouté, et à très bientôt les amis !

Comment devenir leader de son marché ?

Comment devenir leader de son marché ? (Océan Bleu)

Comment vaincre la concurrence ? C’est une question que beaucoup de patrons se posent, et j’en fais partie. Car le marché est rude, il existe de très nombreuses qui sont comme la nôtre, qui proposent les mêmes produits, les mêmes services, et une qualité équivalente. Alors comment se distinguer de la masse ?

Notre premier réflexe va être de proposer un meilleur produit, un meilleur service, de baisser nos prix, de proposer un meilleur service après-vente, d’avoir une meilleure communication. Mais cela ne fait pas de nous le leader de notre marché !

Et si je vous disais qu’il existe un concept assez simple qui vous permettra de devenir leader de votre marché ? C’est le principe de l’Océan Bleu : explorer de nouveaux horizons pour identifier de nouveaux marchés et s’y imposer comme le numéro un. Devenir leader d’un marché émergeant.

Je vous explique tout ça en vidéo, et j’attends vos réactions en commentaires !

Transcription textuelle de la vidéo :

Il commence à faire froid, il pleut… C’est un temps de chien… Un bon moment pour se retrouver bien au chaud tranquillement entre nous et réfléchir à des sujets importants. Du genre : Comment devenir leader sur son marché ? Ça peut paraître un boulot de fou vu comme ça. Mais en fait, il y a un concept qui permet de se faire sa place de leader sur son marché…

Je vais vous expliquer quel est le concept de L’Océan Bleu… C’est tiré d’un bouquin dont je vais vous parler, puis je vais essayer d’aller un petit peu au-delà en vous expliquant le concept tel que moi je l’ai compris. Je vais aussi vous dire concrètement comment on manipule ce truc, comment on fait pour se trouver un marché sur lequel on peut être leader demain, concrètement. Troisième chose : je vous dirai aussi quels sont les risques potentiels et les enjeux, tout ce qu’il y a à gagner, les opportunités
de partir sur cette logique de l’Océan Bleu. Parce qu’il faut rester pragmatique, il faut mieux réfléchir avant d’agir. Ce concept est super important, il vous le faut. Eh bien je vous en parle dans cette vidéo.

Alors d’abord le grand principe de l’Océan Bleu. Ça vient d’un bouquin de Kim et Mauborgne qui est un Best-Seller, qui s’appelle « Cap sur l’Océan Bleu » ou « Stratégie de l’Océan Bleu ». Le concept qu’il faut que je vous fasse comprendre, c’est effectivement cette opposition entre un océan qui serait rouge, et un océan qui serait bleu. L’océan rouge c’est le mode de fonctionnement que les entreprises ont depuis très longtemps, qui vise à être sur un marché qui existe déjà.
Forcément, on est tous sur un marché qui existe déjà. Et vous allez voir que l’Océan Bleu c’est l’inverse. Être sur un marché qui existe déjà, c’est se dire : il y a plein de gens qui achètent du pain, il y a plein de boulangers, moi aussi je vais devenir boulanger, et puis moi aussi je vais vendre du pain parce que je sais qu’il y a des gens qui l’achètent.
Juste vous allez vous tirer la bourre avec d’autres boulangers, vous allez vous faire concurrence, et en fait y a plein de boulangers parce qu’il y a plein de gens qui achètent du pain et vous essayez de faire la baguette un petit peu moins cher, un petit peu meilleure, un petit peu différente, un petit peu machin… Mais tout le monde se bouffe sur votre marché de la boulangerie. C’est l’Océan Rouge, parce qu’il est rouge de sang. Parce que tous les poissons de l’océan sont en train de se becqueter les uns les autres. Ensuite on mange les plus petits, on essaie de ne pas se faire bouffer par les plus gros, on se chicane avec ceux qui ont la même taille que nous. C’est l’Océan Rouge.
L’autre voie, c’est celle de l’Océan Bleu,qui consiste non pas à se chicaner sur un marché qui existe, mais de se dire : je vais aller créer mon propre marché. On crée une demande, on lance une offre là où il n’y en a pas. On va chercher des clients qui n’achètent pas aujourd’hui, on va développer une innovation, un produit qui n’est peut-être même pas demandé aujourd’hui. Ça a plein de risques, mais le gros avantage c’est qu’on se retrouve sur un océan bleu. On est tout seul. Et quand ça fait quelques années qu’on est dans une entreprise qui se chicane dans un Océan Rouge… Je vous assure que respirer dans un Océan Bleu, c’est du pur bonheur !
Certes c’est très différent, on est pas en train de combattre de la même façon, mais il y a plein d’explorations à faire, et on se retrouve leader sur un marché émergeant. Ce qui peut présenter des opportunités… dingues ! C’est important que vous ayez en tête ce concept d’Océan Rouge par opposition à l’Océan Bleu. Attention, contrairement au bouquin, je suis pas en train de vous dire que l’Océan Bleu c’est bien, et l’Océan Rouge c’est pas bien. Mais simplement, ayez ce concept en tête parce que ça peut vous permettre de réfléchir d’une façon un peu différente, d’aérer vos idées pour développer vos activités. Pensez pas que « Océan Rouge », dites-vous qu’il peut y a avoir un Océan Bleu qui peut exister.

Le concept classique d’Océan Bleu aujourd’hui décrit 4 items pour essayer d’identifier vos potentiels Océans Bleus : d’exclure, renforcer, créer, atténuer.

Rapidement, imaginons que vous soyez une boulangerie. Vous pouvez imaginer par exemple d’exclure des éléments de votre business qui n’apportent pas grand chose au client. Par exemple vous dire : qu’est-ce que je peux exclure ? Bah la boulangerie elle-même, le lieu physique. Je peux devenir une boulangerie en ligne. Une boulangerie sans boulangerie.
Deuxième item, ça peut être « renforcer ». Alors renforcez un élément qui est moins perçu par votre clientèle. « Moi je fais des pains exotiques avec des graines super spéciales » Bah je fais plus que ça. Je fais plus que boulanger en graines exotiques. Vous voulez une baguette classique ? C’est pas chez moi. Moi je fais que des baguettes comme ça ou des pains super spéciaux.
Le troisième item, ça peut être « créer une nouvelle source de valeur jamais offerte par le marché ». Moi je fais de la pâte à pain, bah je vous vends une machine à pain pour mettre chez vous, et je vous vends de la pâte à pain quand vous voulez, qui peut se conserver, comme ça vous faites votre pain vous-même, depuis chez vous, comme vous voulez.
Et le 4ème item c’est « atténuer », atténuer notamment des surcoûts classiques. Eh bien vous faites un modèle de boulanger associatif. Plus de salariés, chez vous ce sont des gens du village, par exemple, qui se relaient pour vendre le pain.
Les 4 items : exclure, renforcer, créer, atténuer. Ça peut vous permettre, dans vos business à vous qui n’êtes pas boulanger, d’identifier de potentiels Océans Bleus.

Alors personnellement, j’ai une idée un tout petit peu différente de comment faire pour se créer ses Océans Bleus. Elle est très complémentaire à celle-ci donc je vous la livre aussi, et vous additionnerez les deux. Je pense que c’est assez juste d’utiliser ces quatre leviers-là, pour partir de son business et de dire : « Comment le rompre pour chopper un marché vierge ? » J’aime bien aussi l’idée de partir du parcours client. D’interroger ce marché qui n’est pas le vôtre, d’interroger des gens. D’aller dans un lieu où il y a plein de monde le matin, à l’heure du petit dej’ où on achète les baguettes, et de questionner des gens. « Tiens, vous pour vous, acheter du pain c’est quoi ? », « Bah c’est le petit dej », « Ah le petit dej, c’est quoi ? », « Bah c’est un moment convivial, parce qu’il y a des parfums, y a le chaud du café, y a le café qu’on peut se faire soi-même avec tout un tas de trucs, moi je mets un peu de lait, et mon épouse elle ne met pas de lait, et puis machin, et ça crée un moment convivial avec ma petite confiture et mon petit pain etc. »
Tiens, idée, et si je faisais un truc, une boutique qui ne soit pas une boulangerie mais une petite « déjeunerie » ? Un lieu où je peux prendre à la fois mon café, et ma boisson et ma confiture et mon pain et mon machin, et… je crée Starbucks. On peut aussi se créer ses Océans Bleus, ses marchés vierges, en interrogeant directement des gens… sur leurs envies potentielles, sur leurs rêves non-assouvis aujourd’hui, parce que justement il n’y a pas d’offre. Ça peut être une très bonne façon aussi de créer votre marché de toutes pièces. La seule petite différence avec le concept que je vous citais avant, c’est qu’on part de rien et qu’on est sûr d’avoir vraiment une demande.
Là où toute à l’heure, on partait de quelque chose, mais on était pas sûr qu’il y ait une demande. Additionnez les deux idées. Je pense que ça peut vous servir dans votre activité.

Vous avez pigé le concept: « Océan Rouge », « Océan Bleu ». Vous avez des pistes pour pouvoir identifier, réfléchir à vos potentiels Océans Bleus. Maintenant, quels sont les enjeux de ce truc ? En fait, c’est forcément hyper intéressant de réfléchir, ne serait-ce que réfléchir, à ces Océans Bleus. Pourquoi ? Parce que ça va remettre en question votre business. Si vous êtes mal dans votre business, si c’est la foire d’empoigne avec votre concurrent et que c’est raide, et que vous avez du mal à faire de la marge, l’Océan bleu ça va vous permettre d’aller sur un marché où vous allez pouvoir ne pas vous préoccuper de la guerre des prix. Ce qui est super intéressant. Vous allez être tout seul. Vous n’allez pas vendre un prix, vous allez vendre une solution nouvelle voir une innovation. Si vous êtes une entreprise qui va plutôt normalement sur un Océan Rouge, c’est très intéressant de pouvoir identifier des Océans Bleus pour vous trouver des leviers de croissance complémentaires.
Vous avez forcément un petit de mal dans votre Océan Rouge, vous ne pouvez pas exploser les compteurs, bah d’identifier des Océans Bleus complémentaires, ça va vous permettre d’être sur tous les fronts, et de vous battre avec beaucoup plus d’armes sur votre Océan Rouge ; que je ne réfute pas, on y est tous. Et même si votre activité défonce tout sur un Océan Rouge et que vous êtes en train de becter tout le monde, bravo, mais c’est aussi pour vous très intéressant de réfléchir à de l’Océan Bleu histoire de pas vous faire avoir par des concurrents que vous êtes en train de grignoter sur l’Océan Rouge, et donc qui sont tous en train de regarder les Océans Bleus, et qui vont gagner des parts de marché demain sur de l’Océan Bleu.
Ne vous faites pas bouffer votre avenir sous prétexte que vous êtes fort aujourd’hui. Réfléchissez avant eux. Il y a plein d’activités qui se sont fait « Ubériser » la tronche. Sachez qu’il y a pas mal d’entreprises qui financent de la concurrence, qui financent de l’innovation, plus ou moins en interne, de petites entreprises, de startup, pour qu’elles trouvent d’autres modèles qui les concurrencent elle-même. Pourquoi ? Parce que comme ça elles ont la main mises sur leurs potentiels futur concurrents en Océan Bleu de demain. Faites pareil : même si vous allez très bien sur un marché, explorez vos Océans Bleus.

Dans tous les cas, il est très important et vraiment intéressant que vous, patron, manager, etc., vous identifiiez ce concept d’Océan Rouge, d’Océan Bleu, parce que forcément c’est une idée qui va faire son chemin, et dont vous allez entendre parler régulièrement dans le développement de votre activité. Océan Rouge, Océan Bleu, c’est qu’un concept.

Lors de ma prochaine vidéo je vous parlerai du concept de Pivot. Qui vise aussi à faire bouger les lignes de vos activités pour conquérir le marché de demain. C’est de ça dont on parle sur cette chaîne: de transformation numérique de nos sociétés. C’est super important pour moi de vous faire partager ça, parce que c’est ça l’avenir par la pérennisation et le développement de nos activités.

Partagez s’il vous plaît dans les commentaires. Vous avez tellement de choses à apporter vous aussi, on y gagne tous ! Donc partageons. Abonnez à ma chaîne, et la semaine prochaine en fin de semaine, ce sera un autre rendez-vous de la transformation numérique. On parlera très probablement je pense de ces fameux « pivots d’entreprise ». Je vous ferai découvrir tout ça. À bientôt les amis, passez une bonne semaine.

Pourquoi faut-il prendre des décisions au quotidien ?

Pourquoi devriez-vous prendre plein de décisions au quotidien ?

Dans votre vie quotidienne, vous devez sans cesse prendre des décisions. Que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle, vous êtes toujours obligé(e) de faire des choix. Pourtant, ce n’est pas une chose aussi simple qu’on voudrait le croire. On est même souvent tenté de ne prendre aucune décision et de remettre le tout à plus tard. Car, finalement, ce dont on a le plus peur, c’est de prendre une mauvaise décision, de se tromper !

Et pour cause ! Depuis petit, l’école vous a appris qu’il n’y avait qu’une seule bonne solution. Mais il existe souvent plusieurs bonnes solutions car le Monde n’est pas si binaire que ça ! Entre plusieurs choix, vous pourriez donc très bien prendre une bonne décision, car il en existe plusieurs !

Que vous soyez patron, indépendant, salarié, cette prise de décision ne devrait pas être si difficile. C’est pourquoi il faut toujours prendre des décisions : prenez-en le plus possible ! Pourquoi ? Je vous explique ça en moins de 4 minutes. Laissez-moi votre avis en commentaires !

Comment ne plus jamais être à court d'idées ? Créer votre machine à idées !

Comment ne jamais être à court d’idées ?

Votre cerveau est constamment en train de travailler pour vous. Sans cesse, il invente et innove. Des idées, vous en avez des dizaines, peut-être des centaines. Pourtant, lorsque vient le moment d’en trouver une pour votre entreprise, c’est la page blanche. Mais elles sont bien là, alors pourquoi n’arrivez-vous pas à les avoir au bon moment ? Simplement parce que vous n’avez pas pris le temps de les trier !

« L’art n’est pas d’arriver avec des idées neuves mais d’interpréter ces idées qui nous entourent depuis toujours. » George Lucas

Comme les déchets, vos idées ont besoin de mûrir et d’être triées. C’est pourquoi je vous confie aujourd’hui mes 3 étapes clés pour ne jamais être à court d’idées. Il est temps de cliquer sur Play pour créer votre machine à idées !

Peut-on innover sans rien inventer ? Renaud Varoqueaux

Peut-on innover sans rien inventer ?

Depuis des millénaires, l’être humain invente de nouvelles choses de par sa curiosité, son intelligence ou encore son talent. Dans tous les domaines, chaque année, de nombreuses inventions voient le jour. Chacune de ces inventions tente d’innover afin de, peut-être, révolutionner le quotidien.

Mais peut-on innover sans rien inventer ? Même si les deux semblent parfois indissociables, je suis sûr que c’est le cas. Car parfois, il vaut mieux observer le monde et l’améliorer plutôt que de chercher à le révolutionner. Comme le disait Friedrich Nietzsche :

« Aussitôt qu’on nous montre quelque chose d’ancien dans une innovation, nous sommes apaisés. »

C’est pourquoi je vous conseille de rester pragmatique et d’améliorer l’existant avant de chercher l’invention à tout prix. Parlons-en davantage en vidéo…

Le mode projet à l’école (allégorie de la soupe)

Et si le saucissonnage des matières scolaires créait une vraie dichotomie (c’est pas faux) avec la vie réelle ?…

Et si on ne faisait pas travailler nos enfants de la bonne manière ?

Une interrogation scolaire mais surtout, je crois, sociétale.

La conclusion de mes réflexions me semble tellement basique que je me dis que j’ai du louper un truc…
On échange ? On y réfléchit un peu ?…

Voila ce que j’en pense :

Réseaux sociaux vs bienveillance (allégorie du marron)

Je reviens (enfin, désolé) avec une vidéo un peu perso…

A l’occasion des fêtes et d’un retour dans le petit village de mon enfance, une vidéo pour traiter du sujet « trollesque » par excellence : l’expression libérée et souvent méchante qui occupe un espace disproportionné sur les réseaux sociaux.

J’aborde ici la problématique de l’espace non-modéré qu’offre certains médias digitaux en faisant un parallèle (hasardeux ?) avec les espaces physiques desquels les abrutis de mon enfance profitaient pour être méchants, sans beaucoup de réaction de qui que ce soit… Pour autant, dans la vie réelle comme dans le digital, de nombreux intervenants potentiels, souvent plus bienveillant et/ou plus intelligents, restent passifs, avec le risque d’être « contaminés » par la bêtise visible.

Quelles solutions ? Interdire l’expression des imbéciles ? Non. Disposer d’une armée de modérateurs ? Peut-être. Avoir un équilibre réel apporté par l’ensemble des contributeurs potentiels motivés par le partage constructif ? L’idéal probablement.

La question est ouverte et je n’ai pas la réponse.
Votre eau à apporter à ce moulin ?…

Le tout est à retrouver ici :

Hey, psst, j’ai un plan…

Après un 14 novembre passé à pleurer et un 15 novembre passé à me documenter, il est peut-être tout juste temps, ce 16 novembre, de commencer à réfléchir. Aujourd’hui, et tous les autre jours d’après.

Alors j’essaie de mettre sur papier puisque « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », répétait un de mes profs de math).. mettre sur papier mes idées sur ce qu’il faudrait faire (« plus l’idée entraine l’action, plus l’action pourra devancer l’idée » répétait un de mes coachs de sport)… ce qu’il faudrait faire dans cette situation qui, à mon sens, n’a pas été créée mais révélée ce 13 novembre (« la seule façon pour que chacun dans l’entreprise reçoive plus qu’il ne donne, c’est d’agir pour le bien commun et de prendre plaisir au bien commun » répétait un de mes patrons)… situation où quelque chose est à réaliser concrètement ensemble (« la vie, c’est l’échange, sans échange, il n’y a pas de vie » répète un de mes amis)…

Donc, les amis, voilà mon plan.

Oh, il vaut ce qu’il vaut hein ! Il est critiquable évidemment, il le doit… il a plein de défauts, plein de sujets et d’idées que je n’ai pas creusés convenablement. Mais bon, au moins, c’est un plan.
Et, vous qui me connaissez, vous savez que j’ai toujours besoin d’un plan :-)

Allez, serrons-nous tous en cercle, synchronisons nos montres, voila le plan :

Turquie :
On fait pression immédiatement sur la Turquie pour qu’elle crée une province Kurde sur son territoire sur un modèle fédéral, avec les Kurdes démocrates modérés qui l’acceptent et démantèleront le PKK immédiatement.
La Turquie ferme immédiatement ses frontières avec la Syrie et l’Irak dans les deux sens de sorte que les armes, les personnes, les financement, le pétrole, etc… ne passe pas entre Daesh et ses alliés, et soutient militairement les actions kurdes sur ces deux pays.
On soutiendra ensuite les Turcs et les Kurdes dans leur développement culturel, technologique, démocratique, etc. dans un échange et un partage de nos valeurs.

Daesh :
On soutient Assad immédiatement (on s’occupera de son cas plus tard, va falloir qu’il soit gentil, mais c’était une connerie de le destituer, lui et Kadhafi, on aurait du les laisser en place et leur mettre une méga pression pour qu’ils se tiennent à carreau), on constitue une coalition immédiatement avec les Européens, les Ricains, les Russes, etc… et on va niquer Daesh immédiatement.
On s’arrange pour que ça se fasse le plus vite possible. 3 semaines de guerre et pis voila.
Au sol, on n’y va pas. On soutient les Kurdes, les Irakiens, les Syriens, qui eux vont au sol et finissent le taf (un coup de main des Jordaniens et des Turcs serait coolos).

Sunnite et Chiites :
Les chiites étant visiblement plus proches de notre culture et de nos valeurs (séparation religieux/gouvernement, démocratie électorale, droits, etc…), nous soutenons les pays chiites.
Il n’est pas question de religion dans cette orientation (d’ailleurs, la différence entre Sunnites et Chiites est une question d’attribution du pouvoir, et pas une question d’idées ou de pensées religieuses), mais de valeurs correspondant davantage aux nôtres, nourrissant donc plus d’échanges.
L’Iran ayant maintenant un modéré à sa tête (soyons vigilants : on reste copains si vous restez cool), on échange avec eux.
L’Irak ayant maintenant une démocratie ouverte (soyons vigilants : super d’avoir permis la création du Kurdistan, mais que personne ne déconne en tirant les ressources pétrolières à soi).
La Syrie étant dirigée et tenue par un régime chiite, on te soutient. Mais gaffe à ta gueule Bachar, parce qu’on a une sérieuse ardoise de tueries, de répressions, de trucs tous pourris à régler avec toi, et va falloir que tu rétablisses la vérité et que tu te tiennes à carreau.

Israël et Palestiniens :
On fait pression sur Israël (mais sa mère pression !) aux côtés des Anglais (lls ont tellement fait de conneries par le passé qu’ils peuvent bien se plier en quatre pour en réparer certaines), des Ricains, de tous les alliés d’Israël, des pays arabes, de la Turquie, de la Russie, de tout le monde !
Israël dégage son putain de mur, établit une frontière sur la ligne verte, et vire ses colonies qui sont de l’autre côté, non mais !
La Cis-Jordanie devient la Palestine, appuyée par les moyens jordaniens (qui ont l’air cool aussi) et les Palestiniens de Jordanie.
Le Liban reclasse les camps de réfugiés palestiniens, soit par l’intégration, soit pas l’accompagnement vers la Palestine ou autre, au choix des Palestiniens concernés.
L’ONU (que ça serve à quelque chose) encadre Jérusalem comme site ouvert, Israël y fait sa capitale à l’Ouest, la Palestine à l’Est.
On pousse à l’instauration d’un gouvernement démocratique modéré pour la Palestine, qui assure le démantèlement des groupes armés.

Arabie Saoudite :
On condamne fermement les agissements de ces sombres crétins.
On assure une relation diplomatique visant uniquement à leur répéter régulièrement que ce sont des cons.
On stoppe tout autre échange avec eux, et les autres pays et gouvernements dictatoriaux (ou assimilés), féodaux, Sunnites, religieux, fermés, interdisant les droits aux femmes, limitant l’éducation, les arts, etc. etc. bref, ne partageant pas nos valeurs. (et dommage pour le PSG, ça inclut le Qatar).
Tout autre échange s’arrête de suite : on ne leur achète rien pas même leur pétrole, on ne leur vend rien pas même nos armes, que dalle.
On fait pression sur nos alliés, notamment les Ricains, pour qu’ils fassent de même et qu’ainsi ces gouvernements arriérés retombent dans le moyen age dont ils n’auraient jamais du sortir.

L’énergie :
Vu que le pétrole fout la merde de partout, et vu que nous sommes un pays magnifique d’intellectuels, de chercheurs, d’entrepreneurs, etc. on se lance à donf dans la sortie du pétrole, pour résultats immédiats !
On lance tout ce qu’il faut pour limiter le pétrole dans les transports (fablab, drones, véhicules propres, etc.), dans les matériaux, dans l’énergie individuel (batteries de maison), dans l’énergie collective (solaire, éolien, tout le reste).
La France devient le champion de ce domaine, et exporte son savoir faire partout dans le monde pour le libérer de l’influence pétrolière.

La politique intérieure :
Les français se réapproprie le drapeau national, la marseillaise, et réaffirment hyper-fortement ses valeurs premières : Liberté, Egalité, Fraternité.
La France réaffirme immédiatement ses valeurs induites : laïcité, intégration, intelligence, bienveillance, élévation de l’esprit, arts, etc. et ne laisse absolument rien de ces valeurs à l’extrême-droite ou à qui que ce soit.
Les Français ne respectant pas ses valeurs sont ré-intégrés pour que ce soit le cas, avec tous les moyens possibles (cours, éducation, encadrement, parrainage, cérémonies de citoyenneté, travail, etc, etc.).
Les Français ne souhaitant pas respecter ces valeurs sont placés en surveillance à minima, les non-Français qui ne souhaitent pas respecter ces valeurs font demi-tour.
Les politiques ne respectant pas ces valeurs sont déchus de tout droit d’expression politique.

Education :
On rétablit immédiatement le service militaire. Pour tous, notamment ceux qui l’ont loupé pendant qu’il était suspendu.
On refond profondément et immédiatement l’instruction (et on ne fait pas demi-tour à la moindre grève à la con ou au moindre ministrounet qui a peur de perdre sa place). Dès la rentrée prochaine, on change tout : les meilleurs profs dans les écoles les plus difficiles (et pas l’inverse, babaches), un programme digne de ce nom, des matières qui élèvent, qui instruisent, qui sont utiles, qui rendent nos enfants meilleurs,  un enseignement par thèmes et réflexions, par par classe d’âge ou matière…. Enfin bref, on a des gens brillants qui peuvent réfléchir à ça dès maintenant, et on le met en place en septembre prochain, nos profs sont très bons, ils sauront assumer sans problème un bouleversement profond.
Les associations, notamment sportives, sont dotées de moyens d’éducation dignes de ce nom.
La télé arrête les conneries. On met Alexandre Astier à la tête de France Télévision (en restant chez lui pour pas trop l’emmerder), on met des programmes intelligents et divertissants partout, des bons films, des émissions d’échanges, des trucs marrants respectant les valeurs de la République (pas de trucs humiliants, faisant l’éloge de la bêtise, etc.), des trucs qui nous élèvent, des gens biens qui parlent dans le poste !

Sécurité :
On limite le flux d’immigration un peu comme le fait le Québec par exemple : en ouvrant le territoire aux gens dont on peut s’occuper dignement (logement, travail, accompagnement). On lance en parallèle un grand mouvement de parrainage volontaire : des familles, des patrons, des associations de France peuvent accueillir des familles voulant devenir françaises et leur donnent tout le soutien nécessaire pour ça (un boulot, un logement, des échanges…).
On défonce les banlieues pourries en lançant un grand plan de déstructuration de ces quartiers de merde (il n’y en a pas tant que ça) avec re-logements dans d’autres conditions bien meilleures, intégration complète (travail, éducation, tout) dans les villes et villages existants (y’a plein de patelins en France où la vie est belle et les maisons vides), et destruction de ces quartiers/ghettos.
On donne du boulot à tout le monde. On allège le Code du travail à donf et les charges pour les entreprises qui créent de l’emploi à donf aussi. Entre les nouvelles énergies, la bâtiment, la technologie, la robotique, l’associatif, l’encadrement, les arts… il y a beaucoup, beaucoup d’emplois à créer en France, et donc bien plus de richesses à créer en toute indépendance et à redistribuer pour le bien commun, bien plus qu’en achetant du pétrole et en vendant des armes.

Vie française :
On continue de regarder le foot, de danser, de chanter, de boire aux terrasses des cafés, de se parler, d’échanger, de travailler ensemble, d’être manuels ou intellectuels, d’être hétéro ou homo, femme ou homme, grand ou petit, d’être sympas, d’être gentils, d’être intelligents, et on fait tout ça encore plus, de plus en plus, ici et ailleurs, toujours, tout le temps.

Racistes, loi sur le renseignement, pourquoi vous êtes tous des imbéciles

Racistes, sexistes, homophobes, antisémites, etc. Je vous épargne les définitions, vous voyez très sûrement de quoi je parle…

Imbécile, par contre, je me fends d’un petit rappel étymologique.
Une interprétation du mot « imbécile » est faite dans ce sens : « qui marche sans béquille. L’imbécile au sens étymologique serait donc celui qui n’a pas d’expérience et avance au risque de commettre des erreurs qui pourront le faire progresser. »

Moi qui suis aussi blanc de peau (trop) que possible, qui ne suis d’aucune réelle confession ou croyance, qui n’ai pas d’origines ou de pratiques sexuelles appelant à la haine des méchants idiots, je me targue pourtant d’une petite expérience en la matière.
Pauvre de moi (et Dieu, si il existe, a préservé mes enfants, sûrement aidé en cela par la génétique et la récessivité du gène MC1R), je suis roux.

Vous allez me dire : « on s’en fout »… et vous n’aurez pas tout à fait tort. Mais ne lâchez rien, j’illustre :
Il m’est arrivé, bien moins souvent que je l’aurais aimé, d’être la cible de réflexions du genre « J’aime bien les rouquins… sont sexy… »
Il m’est arrivé, bien plus souvent que je l’aurais aimé, d’être la cible de réflexions du genre « sale rouquin, race inférieure ».
J’ai vécu, étant môme, un bon gros lot d’insultes gratuites à ce sujet, c’est la vie. La plus marquante de ces expériences aura eut lieu beaucoup plus tard, tout à fait adulte, au beau milieu du jardin des plantes à Nantes (ville éduquée, lieu paisible, cadre aimable…) ou je fus interpellé par delà plusieurs allées verdoyantes par une jeune maman et sa copine, toutes deux véhiculant un bébé dans une poussette, au cri de (je cite de mémoire) « sale roux de merde, crève, on devrait tous vous brûler » (je cite partiellement, le reste était plus fleuri que le jardin). J’ai clairement entendu, tout le monde a clairement entendu, je n’ai pas bronché, personne n’a bronché, elles sont parties.

Ces histoires de racismes, de sexismes, d’homophobie, et de tous le reste, je pense les avoir comprises, pour l’essentiel, par cette petite expérience d’une différence qui n’est pas celle que l’on porte aux journaux télévisés, mais qui en recèle les mêmes grosses ficelles dégueulasses, m’offrant peut-être le recul suffisant pour ne pas tomber dans l’imbécilité des uns ou des autres, au moins sur ce sujet là.

Être roux, c’est une différence. Pas inférieure ou supérieure à une autre… juste une différence… comme il en existe des centaines, sur la couleur de cheveux, de peaux, les origines géographiques, les croyances, les façons d’être, etc, etc.

Rien ne réside, selon moi, dans la nature de la différence dont on parle. A minima, on s’en contre-cogne, au mieux, on se nourrit des siennes et de celles des autres (ce qui est tout à fait intelligent, Darwin vous dirait que j’ai raison).

Tout, selon moi, réside dans la nature du traitement de cette différence.
La relever pour en faire une force, un atout, une attente, une envie, une source de quoi que ce soit de positif, c’est l’œuvre d’une humanité qui a compris le sens dans lequel est censé tourner cette fichue planète et les sociétés qui sont dessus.
La relever pour l’établir en barrière et comptabiliser ceux qui se trouvent de part et d’autre pour en faire je ne sais quoi de toujours tout à fait pourri, c’est l’œuvre d’une humanité imbécile.
Imbécile en cela qu’elle manque si cruellement de recul sur sa propre existence qu’elle en vient à s’en prendre à ce en quoi réside sa richesse : la différence.

Une imbécilité souvent haineuse, souvent idiote, souvent inculte… et c’est là que ça en devient intéressant sur ce blog qui est censé parler de Pragmatisme Digital (c’est la base-line du site), j’y viens.

Je rédigerai un post, un de ces jours, sur l’éducation et ce que j’en pense… mais là, je souhaite ouvrir le débat sur les décisions politiques qui sont en train d’être prises actuellement et visent à « fliquer » le « web » pour « pénaliser » les « propos » dits « haineux ». (ce qui fait beaucoup trop de guillemets pour moi).

Et si, au lieu de vouloir tout endiguer, tout contrôler, tout enregistrer, on préservait les libertés individuelles et que l’on combattait intelligemment les propos haineux ?
Laissons tomber « les anti-roux », on s’en fout, occupons-nous des « propos anti-quelque chose », et tentons de faire évoluer les mentalités plutôt que d’imposer la raison à des oreilles qui n’y sont pas prêtes.
Et si on condamnait la violence plutôt que le web ?
Sans déconner ?

J’ai cru entendre que les « flics du web » chargés d’endiguer la chose, sont au nombre de quelques dizaines en France… sans déconner !
Du coup, on lance des usines  gaz d’enregistrement de toutes les données persos, dans l’optique de pouvoir suivre et poursuivre les auteurs, si un jour, par je ne sais quel miracle heureux ou malheureux, ça peut devenir utile.
Sans déconner…

Pragmatiquement, il faudrait une solution simple et efficace pour dénoncer et punir ceux qui attisent la haine, prônent la violence, dressent les gens les uns contre les autres…
Pour ce qui est de punir, il me semble bien que la loi le prévoit déjà… est-ce vraiment nécessaire d’en faire une autre ?

Pour ce qui est de détecter et dénoncer, il me semble qu’une belle petite équipe d’une vingtaine de pros du web peut rapidement nous concocter un bel outil, fiable, qui détecte les propos haineux ou violents sur la toile (sans enregistrement de quoique ce soit) et dresse en masse les PV adéquats.

Je suis certain que c’est faisable, un outil qui traque la haine en ligne.
Et c’est faisable avec bien moins de centaines de millions d’euros que ce que les ministères concernés semblent vouloir annoncer… (tout en expliquant que les personnes qui le gèrent sont 10 dans un bureau avec les mêmes moyens que ma petite PME).

Oh, le but ne serait pas de relever tout, partout, tout le temps. Ce serait simplement d’avoir le même type d’outil que les saloperies de radars sur les routes : ça ne t’empêche pas d’accélérer après, mais ça t’a fait ralentir avant, et en moyenne, ça te fait rouler moins vite.
Pas parce qu’il y a des radars absolument partout, mais parce que le fait d’en voir de temps en temps à fait prendre conscience à beaucoup que rouler vite, c’est dangereux.
Et je vais vous dire un truc : la haine, c’est dangereux.

Pragmatiquement : visons la haine plutôt que la différence ! Soyons intelligents et marchons avec des béquilles sur ce terrain dangereux.

Digitalement (ça n’existe pas, je sais) : développons un joli petit outil d’analyse des écrits sur le web pour balancer les PV qui vont bien aux services de justice et hop, on prend le sujet dans le bon sens.

Oh, je sais, ce n’est pas si simple.
En effet, mais c’est faisable.
Et les conséquences peuvent être incomplètes (on ne parle ici « que » des propos haineux) et demander beaucoup de fonctionnaires pour être gérées.
En effet.

Mais si nous refusions les solutions qui peuvent marcher parce qu’elles peuvent marcher, ne serions nous pas tous des imbéciles ?

 

Vous pouvez arrêter vos trucs de « femmes numériques » svp ?

Sans vouloir les citer, je vois actuellement passer beaucoup, beaucoup d’évènements dans le monde du digital (oui, ok, numérique, comme vous voulez, on se comprend) qui sont orientés « femme ».
Quand je dis « orienté », j’euphémisme pas mal (et j’invente des mots, oui) c’est en fait bien plus : on a toute une palanquée d’évènements « pour les femmes ». Les femmes numériques, les femmes patrons, les femmes startup, tout ça, tout ça.

A chaque fois, je me sens très très peu empathique face à ce genre d’évènements.
Je ne comprends pas.
Je vous le dis comme je le pense, je perçois tout bonnement du sexisme… mais quoi, comment, pourquoi ?…
Donc comme d’hab’, pragmatisme oblige, j’essaie de comprendre…

Alors, il me manque surement des éléments de compréhension, c’est certain. Car ces évènements sont organisés avec une volonté toute constructive, et les participants (participantes ?) y ont très surement le même esprit positif.

Là où je me perds complètement, c’est que mettre un focus sur un caractère physique ou un trait de pensée et utiliser cet angle en en faisant un critère sélectif, et bien… comment dire… c’est la définition de la ségrégation.  Et je n’aime pas. Du tout…

Je n’arrive pas à comprendre le truc.
Pourquoi, nom de nom, pourquoi un projet porté par une femme serait distinguable par rapport au même projet porté par un homme ou un enfant ?
Pourquoi une société, une startup, une volonté, une idée, serait meilleure ou moins bonne selon qu’elle soit portée par une femme ou un homme ?

Ça déconne ou c’est moi qui déconne ?

Manquerez plus que le concours des projets de roux numériques (j’aurai mes chances), des vieux numériques, des blacks numériques, des gens du PS numériques, des handicapés numériques, des chrétiens numériques, etc…
Sans déconner !

Il me semble que parler des projets pour ce qu’ils sont, pour ce à quoi ils servent, serait nettement plus pragmatique, logique, sain, positif.
A quand la disparition des clivages qui n’ont pas lieu d’être au profit des synergies de compétences, de savoir-faire de dynamismes : le concours du meilleur projet numérique dans la santé, celui du meilleur projet numérique appliqué aux drones, du meilleur projet numérique appliqué à la finance, etc. Il y a des centaines d’idées !

Il y a tellement à faire… et je n’ai pas l’impression qu’on prenne tout ce foisonnement par le bon bout. Et dans ce monde du digital ouvert et qui réinvente continuellement, voir se reproduire ces clivages pour moi insensés, par mauvaise habitude ou par triste paresse, ça m’attriste.

Mais j’ai peut-être loupé quelque chose dans mon analyse… Surement…

Les commentaires sont ouverts si vous pouvez m’aider à comprendre.