Le Japon utilise peu Google, bien moins que nous.
Le Japon utilise Yahoo, vraiment beaucoup.
Le Japon passe son temps sur mobile, et sur les réseaux sociaux (notamment le sien : Line).
Pas simple de comprendre pourquoi quand on est loin… Et pas beaucoup plus quand on vient de poser le pied au Japon.
Mais après quelques jours en immersion dans les petites rues des villes moyennes, on capte un truc !
Je vous en parle dans cette vidéo, confuse, je m’en excuse, tournée à l’arrache au milieu des touristes… Mais la lumière du coucher de soleil dont je voulais vous faire profiter m’imposait le timing.
J’évoque ici la composition du marché Nippon : Quelques gigantesques groupes et une myriade de sous-traitants. Ces derniers, ce sont des entreprises qui ont pignon sur rue, mais un pignon de 3m de large sur la rue.
Ces boites, elles comptes 1, 2 ou 4-5 salariés.
Elles n’ont pas de nécessité à communiquer, elles sont trop nombreuses… et ont la nécessité d’être trouvés uniquement quand on les cherche !
Du coup, on les trouve par un annuaire comme Yahoo : un « moteur de trouve » (qui vous donne une réponse juste à une recherche hyper-précise que vous spécifiez) et pas sur un « moteur de recherche » comme Google (qui vous laisse lui poser une question flou pour vous donner des tonnes de résultats possible).
J’évoque super rapidement un autre sujet, qui mérite qu’on y réfléchisse ensemble dans une autre vidéo : au Japon, la gentillesse est une vraie valeur forte. Du coup, on ne pense pas à faire croire que… à laisser penser que… à dire que… on est, on le prouve, c’est tout. On est donc sollicité par son client sur ce qu’on fait, ni plus, ni moins. Ca joue aussi, je crois, sur l’équilibre des forces market/com et Yahoo/Google. Bref.
Il y a d’autres raisons, mais c’est la plus structurelle je crois… pour ce que j’en ai vu jusqu’ici… et je vous fait ici partager ce que je vois :