L’agilité des entreprises industrielles en ce moment de changements (LIVE !)

Le confinement pose des problèmes de taille, notamment pour les entreprises, notamment dans l’industrie.
Les organisations hierarchiques, peu souples, de production d’un produit historique, souvent en mode rigide… sont malmenées.

Pourtant le monde change.
Et en ce moment, il change très, très, trèèès vite.

Certaines entreprises arrivent pourtant à « se révolutionner ». Il faut de l’agilité pour ça.
L’agilité, c’est de l’intelligence, la capacité à s’adapter aux changements.

Des tas de projets voient le jour, des tas de gens se mobilisent.
Et ces projets mobilisent eux-mêmes d’autres énergies, différemment, de façon surprenante parfois.

Il y a une clé de compréhension sur tout ça… de nouveaux modes d’organisations, dit « opales », semblent particulièrement bien adaptés.

Et si les fondements de ces nouvelles organisations là, qui se développent ces dernières années, étaient les mêmes bases qui animes chacun de nous et les projets que nous portons, ensemble ?

On parle de tout ça en live, avec des cas concrets, des exemples, des illustrations, nos retours d’expériences, vos questions…

En live, ensemble, on est plus puissants et on avance plus vite… suffit juste d’avoir l’organisation qui va avec !

Merci à tous par avance de votre soutien, de vos questions sur le chat (j’y répondrai autant que possible), abonnez-vous pour ne rien manquer des prochains lives et vidéos (qui seront forcément meilleurs !).

Bon visionnage, bon partage : faites venir un maximum de monde lors de ces lives car ensemble, on est plus forts !

N’hésitez pas à m’envoyer vos problématiques, vos idées, à m’indiquer vos entreprises pour en faire, peut-être, un projet objet d’étude pour un prochain live.

De quoi sera fait le jour d’après ?…

Et si ce bazar était en train de faire tomber, en quelques jours, des murs dont nous n’arrivions pas à nous débarrasser ?
Et si ce malheur du Covid19 s’accompagnait de choses plus positives ?
Et si ce confinement et cette privation de lien social nous ouvrait la porte d’un futur plus social ?…

Je ne sais pas de quoi demain sera fait, personne ne le sait.

Mais dès aujourd’hui, on observe des choses, des changement, parfois radicaux.

Des changements dont certains se sont faits en quelques jours, voire immédiatement après l’annonce des premières mesures de confinement.

Certains changements qui se font d’une façon étonnamment simple, facile, naturelle !

La crise sanitaire du Covid19 fait beaucoup de mal à notre société… les historiens de demain en feront le récit une fois que tout cela sera derrière nous…
Mais aujourd’hui, c’est devant nous, nous sommes dedans… Et nous changeons… Déjà… Vite…

Je vous partage mes réflexions sur le sujet. Une vidéo tirée de l’émission live de la « FlexTV » de mon ami Benjamin Tardif, une super initiative pour accompagner et soutenir l’humeur de tous à travers cette crise du Covid19.

Partageons tous ensemble sur ce que sera le jour d’après cette crise du coronavirus.

Et soyons constructifs, plus que jamais !

Le Big Data, c’est quoi ? Explication Siiiimple.

Il y a des termes, comme celui-là, dont il est bon de comprendre les tenants et aboutissants ! La Big-data, qu’est ce c’est ? Concrètement ?… Ca sert vraiment à quelque chose ? Est-ce que c’est vraiment quelque chose ou est-ce encore un terme bullshit dont le digital a le secret ?… Big-data = intelligence artificielle ? Ou il n’y a aucun rapport entre les deux ?… Vous allez piger ce que sont les enjeux du Big Data en quelque minutes ! Pour briller en soirée, c’est pas terrible, mais pour réfléchir à ce que peut être le Monde de demain, c’est pas mal du tout ! Si vous voulez en savoir plus, il est grand temps de regarder cette vidéo !

Comment bien réaliser sa transformation numérique / digitale ?

Comment bien réaliser sa transformation numérique ou digitale ?

Qu’est-ce que la transformation numérique ? Que l’on peut aussi appeler transformation digitale. Mais surtout, comment ça fonctionne et comment bien réaliser la sienne pour son activité, son entreprise ?

Tout d’abord, la transformation digitale, aussi appelée transformation numérique, désigne le processus qui consiste à intégrer les technologies digitales (réseaux sociaux, par exemple) dans son activité, son entreprise. À cette définition s’associe d’ailleurs de plus en plus celle de la digitalisation. On utilise toutefois davantage cette dernière pour désigner le changement qui s’effectue dans notre société humaine, et le terme de transformation digitale pour désigner celui qui s’effectue dans les entreprises.

Eh oui, vous l’aurez compris, nous allons parler de la transformation numérique dans vos entreprises ! Mais surtout, nous allons traiter de la meilleure façon de réaliser cette transformation ! Et dans cette vidéo, je vous donnerai trois conseils pour réussir la vôtre. Mais ça, il est temps de le découvrir par vous-même !

Transcription textuelle de la vidéo :

Qui pense que le digital présente des opportunités de dingues pour les entreprises, et que c’est une question de vie ou de mort que de s’intéresser au digital pour son activité ? Moi ! Qui pense que le terme « transformation numérique » est un petit peu galvaudé, est un petit peu vidé de sens, voire carrément « bullshit » ? Moi ! Et qui pense que c’est quand même super anormal pour le même concept de « transformation numérique » d’avoir énormément d’attentes inassouvies, et en même temps une frustration qu’on nous propose pas vraiment les bonnes choses ? Moi ! … Oh merde…
[Bruit d’homme qui tombe]
Alors les amis, on va se dire ce que c’est que la transformation numérique. On va se dire aussi ce que ce n’est pas. On va tordre le cou du bullshit pour pouvoir profiter de ce truc de dingue tout de suite, maintenant, pour nos entreprises. Aoutch…
Les amis, ça fait des années… je ne préfère pas les compter… que je murmure à l’oreille des dirigeants, en tout bien tout honneur, pour essayer de leur faire profiter du digital avec tout ce que ça comporte. Et de faire en sorte qu’ils puissent mettre à profit un maximum de choses, pour faire avancer leur boîte, leur entreprise. Et depuis toujours on parle de « transformation numérique » dans ces boîtes-là. Mais ces dernières années… plutôt ces derniers mois, il se passe quelque chose. J’ai l’impression qu’on sort d’une sorte d’obscurantisme… Certains… probablement les meilleurs face à la transformation numérique, commencent à piger que cette transformation numérique n’est pas une question d’outils. Ce n’est pas une question de leviers, de réseaux sociaux, de webmarketing ou autres. Ce n’est pas une question de logiciels, de CRM, d’ERP, de plateformes CMS etc. etc. On commence à comprendre qu’en fait, ce qui est important c’est le contenu qu’on va mettre derrière ces outils. C’est ce qu’on fait de ces outils. C’est le sens qu’on leur donne, c’est ça qui est important. Rendre votre entreprise plus intelligente, c’est absolument ce que vous devez faire… tout le temps, et de plus en plus ! C’est assurer sa pérennité, déjà, et c’est aussi assurer sa prospérité… que d’apporter de la maîtrise et de l’intelligence à votre activité. Et c’est vrai que le digital permet ça ! Alors il y a plein d’autres choses qui permettent ça : les ressources humaines, le management, peuvent apporter énormément d’intelligence dans une entreprise. Mais c’est vrai que le digital à ce côté souvent plus puissant, et en même temps plus facile. On a donc tendance à se tourner vers le digital pour faire sa transformation d’entreprise. C’est ça la magie de la transformation numérique ! Ça présente des opportunités de dingues pour son entreprise. Ça présente aussi pas mal d’opportunités d’être con… Il faut se méfier quand même…
Alors souvent quand même, on nous fait briller les yeux. On nous dit : « Mais si, il y a quelque chose de magique dans le digital. Regarde par exemple Uber qui arrive en très très peu de temps à créer des tas d’emplois en France et dans le Monde. C’est quand même génial, c’est quand même le digital qui permet ça ! » Alors les amis, on va être clair ! Si Uber a fait ce qu’il a fait, avec un modèle économique qui, d’ailleurs, peut être discutable, ce n’est pas tant parce que le digital a simplifié les choses – même si c’est un peu le cas -, c’est aussi parce que la concurrence ne s’est pas adaptée dans cette ère de transformation. En fait ce qui se transforme dans ce Monde de ouf dans lequel on vit, ce n’est pas le numérique ! Ce qui se transforme ce sont les entreprises ! Elles sont besoins d’être souples, agiles, etc. Les taxis étaient déjà crétins bien avant la transformation numérique ! Les taxis avaient une situation de monopole avec un macaron sur leur voiture qu’ils paient très cher, et qu’ils font aussi payer à leurs clients. Ils décident d’être le plus souvent… Je prends l’exemple parisien… assez bougon avec leurs clients. Le plus souvent, ils ne vont pas aller chercher leurs clients où ils se trouvent. Alors que leurs clients veulent aller d’un point A à un point B. Ils n’arrivent pas non plus à leur donner de la transparence sur leur destination et sur le trajet. Parfois même, ils n’ont même pas de GPS pour pouvoir se renseigner sur « où déposer le touriste exactement ». Quand vous leur demandez un siège auto pour voyager avec votre enfant, ils n’ont pas de siège auto, « et puis c’est pas à eux d’avoir un siège auto. » Vous sentez mon aigreur vis-à-vis des taxis ? C’est pas que je les aime pas, les pauvres, c’est que mince, ils ont quand même fait leur malheur ces gens-là. Ce n’est pas une question de transformation numérique… C’est une question de transformation des taxis ! La transformation numérique, ce n’est pas le numérique qui se transforme, c’est l’entreprise qui se transforme grâce à la puissance, la facilité, les possibilités qu’offrent des solutions digitales. Mon message, c’est de vous dire que depuis le début, c’est Darwin qui a raison. L’intelligence, c’est votre capacité à vous adapter au changement. Le numérique peut présenter des outils qui peuvent vous aider à ça. Mais il n’y a rien de magique ! Dans le passé, ce n’est pas parce que vous aviez une boutique que la Terre entière venait dans votre boutique. C’est exactement la même chose aujourd’hui sur le web ! Ce n’est pas parce que vous avez un site web que des milliards d’internautes vont venir sur votre site web, ça ne marche pas comme ça ! Par le passé, ce qui a toujours marché dans les relations commerciales, et dans les relations tout simplement, c’est l’échange entre divers univers. C’est le fait de réseauter avec certains, de les mettre en relation avec d’autres autour de vous, d’avoir ces gens qui se contactent et qui parlent de vous, ce réseautage-là, il a toujours marché. C’est exactement la même chose avec le digital aujourd’hui ! Ce n’est pas en étant sur un réseau social qu’il se passe un truc magique ! C’est en interagissant avec des vrais humains qu’il se passe quelque chose de magique. Et le digital peut proposer des outils qui permettent de simplifier ou rendre plus puissant ça. C’est tout… Rien n’a changé. Le commerce, depuis que le monde est monde, ça consiste à comprendre ce que notre clientèle attend et de lui proposer exactement ce qu’elle veut. Quand son métier c’est de transporter des gens d’un point A à un point B, c’est pas super compliqué d’entendre et de comprendre que ce que la clientèle veut, c’est de savoir quel trajet elle va faire, à quel moment elle va être prise en charge, du coup à quel moment elle va arriver par rapport au trajet qu’on va faire. D’avoir un peu de convivialité, d’écoute si on en a envie, de conversation si on en a envie, de pas conversation si on en a pas envie, une petite bouteille d’eau, quelques
bonbons, et ça roule comme ça. Surtout que dans ce cas-là, la clientèle n’a pas arrêté de le dire ! Les taxis ont toujours eu une image déplorable. C’est quand même ballot de pas l’avoir entendu quand même… Et ça, ça n’a rien à voir avec le digital qui permet juste de rendre plus simple, plus puissante, plus rapide, votre adaptation de votre activité, de votre entreprise, à votre marché. Alors soyez, vous, encore plus intelligent, ne soyez pas un passager de cette transformation numérique, soyez un acteur qui va utiliser cette transformation numérique, et pour ça je vous donne trois conseils essentiels !
Le premier conseil, c’est de bosser, avant tout, ce qui fait le mieux marcher tout ce que vous allez trouver dans le digital. Cette chose-là, c’est ce qu’on appelle « le sens ». Si vous n’avez pas encore bossé vos Cercles d’Or, faites-le ! Si vous ne savez pas dire quel est votre « pourquoi » sur votre marché, bossez les Cercles d’or ! Quand vous avez ce sens, vous l’insufflez dans tous les outils que vous pourrez trouver, et vous allez tout de suite voir si ça marche du feu de Dieu, ou si l’outil est totalement inadapté à votre raison d’être. Mon deuxième conseil, c’est d’écrire vos objectifs avant d’agir. C’est super important !
On l’a tous fait de réfléchir à nos objectifs, mais clairement, on les paume tous. Il suffit qu’on voit un nombre de likes chez un concurrent pour avoir envie de faire une campagne pour avoir plus de likes que lui, alors que ce n’était pas notre objectif ! On a tous envie de faire une super action promotionnelle et de développer le chiffre, alors qu’on a oublié que notre objectif c’était la marge… Il y a plein de cas où on paume nos objectifs. Donc mon deuxième c’est : écrivez vos objectifs, comme ça vous garderez les pieds sur terre. Après, vous garderez votre sens pratique, votre bon sens paysan, votre pragmatisme à l’épreuve des miroirs aux alouettes de la transformation numérique.
Mon troisième conseil, c’est de faire des plans ! Pensez stratégie : réfléchissez d’abord, agissez ensuite. Ne lancez pas une action comme ça, dans l’immensité du numérique. N’utilisez pas un outil parce qu’on vous a dit que c’était pas mal d’utiliser cet outil. Si vous voulez, demain, construire la maison de vos rêves, vous faites d’abord appel à un architecte et à un maître d’oeuvre, qui eux vont vous dire quel maçon, ou quel spécialiste du bois, ou quel couvreur, ou quel électricien pour mener à bien votre projet. Il ne vous passerait pas par la tête de vous dire : « J’ai envie de la maison de mes rêves, je vais appeler un maçon et je vais lui dire d’empiler trois parpaings. » Tout ce que vous aurez à la fin, ce n’est pas une maison… c’est trois parpaings empilés. Mettez du sens dans tout ce que vous faites sinon ne faites rien. Posez vos objectifs pour garder les pieds sur Terre et le sens pragmatique… Sinon vous allez faire du n’importe quoi. Et faites votre stratégie, faites vos plans avant d’agir, sinon vous allez partir dans tous les sens. C’est simple !
La transformation numérique, ça passe par cette transformation-là de votre activité et de votre entreprise… En profitant de la transformation numérique. Échangeons sur ce sujet et tant d’autres. Vous retrouverez mes anciens sujets en vidéo sur ma chaîne YouTube si vous en avez loupé. Mais commentez sous cette vidéo, partagez-la, dites ce que vous en pensez en bien, en mal, l’important c’est qu’on échange et qu’on soit plus riche tous ensemble. Nos intelligences sont clairement la meilleure chose qu’on puisse apporter à nos entreprises, à nos activités, à nos projets. Et ensemble, on est clairement nettement plus fort ! Je vous dis à très bientôt les amis !
[Bruit sourd]
Qu’est-ce que le concept de « pivot » ? (Cercle d’or)

Qu’est-ce que le concept de « pivot » ? (Cercle d’or)

Vous faites face à des difficultés, et vous voudriez redonner un second souffle à votre entreprise ? C’est ici que le concept de pivot intervient ! Mais qu’est-ce que le pivot justement ?

Il s’agit d’un concept qui se base sur le Cercle d’or de Simon Sinek, et qui vise à faire pivoter votre entreprise vers une direction différente sans changer sa nature ! Il ne vous faudra modifier que le « comment », c’est-à-dire votre façon de faire les choses sans toucher au « pourquoi » ni au quoi « quoi ».

L’idée du pivot d’entreprise, c’est de repenser votre manière de faire. Et je vous explique comment dans cette vidéo. On en reparle ensuite en commentaires !

Transcription textuelle de la vidéo :

[Charabia magique]

(Voix off) Mais qu’est-ce que tu fou ?

De la magie noire !

[Charabia magique]

(Voix off) De quoi ?

De la magie noire… Excuse-moi d’essayer quelque chose… J’ai besoin de trouver une nouvelle activité pour ma boîte, j’ai envie de trouver un second souffle, c’est vachement important ! Tu fais quoi toi ?

(Voix off) Aïe aïe aïe… Bah moi, je pivote !

Pivote… Comme ça ?

[Petit rire]

Vous avez besoin de trouver un nouveau souffle dans votre domaine d’activité ou vous avez envie de lancer une nouvelle activité sur votre domaine… Laissez tomber la magie noire, il faut absolument que je vous parle du concept de « pivot »…

[Petit rire]

Non, pas de « Pivot », de « pivot ».

Aujourd’hui c’est crucial pour moi de vous parler d’un concept, qui n’est qu’un concept, donc en fait vous en fabriquez ce que vous voulez, et vous pouvez le tordre à votre manière mais ça va forcément vous apporter un plus… C’est le concept de « pivot ». Alors le « pivot », qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ce n’est pas ? Pour vous l’expliquer, je vais me baser sur les « cercles d’or », il faut absolument que je vous fasse une ou plusieurs vidéos sur les cercles d’or, parce que c’est un truc gigantesque. Je vais me baser là dessus.

Dans une entreprise, vous avez le « Why » de l’entreprise, le « pourquoi » elle est ce qu’elle est. Le pivot ne touche pas du tout au « pourquoi » de l’entreprise, le pivot ce n’est pas le « why ». Une entreprise qui change sa raison d’être et la direction qu’elle prend, à mon avis, ça ne peut arriver que lorsque vous avez le rachat d’une entreprise par un investisseur, et généralement, c’est suivi d’un changement tellement bouleversant que vous avez un turnover d’à peu près 100% dans votre boîte. Le pivot, ce n’est pas changer le « why », le « pourquoi » de l’entreprise.
Dans les cercles d’or, on parle aussi du « what », du « quoi » de l’entreprise. Qu’est-ce qu’elle fait, quels sont ses produits et services ? Pivoter ne touche pas le « quoi », ne touche pas les produits et services de l’entreprise. En fait, vous verrez que vous pouvez modifier votre offre de produits ou de services, et qu’en fait ça n’a pas une influence si énorme que ça sur votre entreprise. Pivoter ce n’est pas le « why » et ce n’est pas le « what ».
Il nous reste le « how », le « comment », eh bien c’est ça pivoter. C’est changer le « how », modifier le « comment » de l’entreprise. Vous gardez le même cap, vous gardez la même âme, vous gardez le même ADN. Peut-être que vous allez faire évoluer vos produits ou services, mais c’est pas trop grave. Mais surtout, vous allez complètement changer votre « comment ». Imaginez par exemple que vous soyez une entreprise qui fait des fruits et légumes. Eh bien votre volonté dans la vie, vous avez fait ça, vous avez monté votre boîte, pour bien alimenter les gens, pour qu’ils aient des bons produits à manger. Parce que pour vous c’est crucial. Très bien ! C’est le « why », n’y touchez pas ! Votre « quoi », bah c’est vos fruits, c’est vos légumes. Pas de problème, touchez-y ou n’y touchez pas, ça n’a pas une énorme importance. Par contre, vous pouvez bouger le « comment », et ça c’est véritablement faire un pivot. Par exemple, vous pouvez décider d’alimenter votre marché avec des quantités énormes par grands transporteurs, et d’envoyer vos fruits et légumes français à l’autre bout du Monde. C’est un modèle business, pas de problème ! Avec le même « why » et avec les mêmes « quoi », vous pourriez faire totalement différemment, et fournir les petits restaurants parisiens, avec des petits livreurs, en petite quantité. Ça peut être un « comment » totalement différent qui indique que vous avez une entreprise qui peut être très, très différente. C’est ça pivoter. Passer de l’un à l’autre.

Je vous dis les choses comme je le sens hein, je n’y mets pas les formes. Mais on n’est pas non plus… à la dictée de Pivot ici…

Alors tout ça c’est super et c’est vachement intéressant, mais comment on fait pour faire pivoter sa boîte ? La première réflexion que vous pouvez avoir, c’est d’arrêter de vendre votre « what ». Allez chercher plus loin, vendez autre chose que ce que vous expédiez ou que ce que vous livrez à vos clients. Si vous voulez pousser la réflexion, essayez de vous demander ce que vos clients vous achètent, plutôt que de vous dire ce que vous leur vendez. Par exemple, discutez avec vos clients. Votre petit restaurateur qui se fournit en fruits et légumes chez vous, peut-être qu’il va vous dire : « Bah moi, j’aime bien bosser avec toi, parce que s’il y a un changement de dernière minute, si je peux modifier des menus, paf paf, je te passe un coup de fil, et le lendemain tu me changes mon panier, c’est vachement cool ».
Pensez à ça. En fait, ce n’est pas seulement vos fruits et légumes qu’il vous achète, c’est aussi la souplesse, c’est aussi le fait qu’il peut modifier des choses, c’est aussi le fait que vous accompagniez sa créativité de restaurateur à lui. C’est génial ! Et c’est peut-être un peu plus kiffant que des fruits et des légumes. En tout cas, voilà un pivot que vous pouvez identifier dans votre boîte : « tiens, je livrais bêtement, mais je m’étais jamais rendu compte que, effectivement, je vendais, en plus de mes fruits et légumes, de la souplesse à mes clients. Et vous pouvez pousser encore plus loin cette réflexion pour identifier des pivots. Si ça se trouve même, vous avez déjà un pivot qui larve dans votre entreprise, qui est là en train de maturer dans votre entreprise. Par exemple, est-ce que vous avez chez vous un responsable qualité qui surveille tous les légumes et fruits que vous envoyez à vos clients pour dire : « Non non, celui-là il est un petit moche, un petit peu gâté, on le met pas, on en met un autre. » Si ça se trouve, vous le faites déjà. Réfléchissez-y ! Peut-être que ce que vous vendez, c’est de la qualité ! Peut-être que vous auriez tout intérêt à vous positionner, à positionner votre entreprise sur le fait que vos fruits et légumes peuvent être consommés comme ça, parce qu’ils sont magnifiques, ils sont triés sur le volet. Si ça se trouve, ce sont des choses que vous faites déjà qui seront votre pivot de demain.
Dernière piste, soyez attentif à ce qui vous agace dans votre activité, dans votre entreprise. Peut-être qu’il y a un truc qui vous énerve, vous ou un de vos collaborateurs, par exemple de dire : « Mais c’est pas possible qu’on soit pas capable d’envoyer nos fruits et légumes qui sont si bons en Chine. Mais pourquoi ce serait pas possible ? Il y a forcément un moyen de le faire ! » Peut-être que ça vous agace. Eh bien peut-être que cet agacement, cette frustration, qui correspond sûrement à votre « why » quelque part, elle peut faire naître un nouveau pivot dans votre entreprise. Comment je pourrais faire pour vendre plutôt de la « délivrabilité » à l’autre bout du monde, plutôt que mes fruits et légumes. Ça peut être encore une bonne piste de pivot pour votre boîte. Une fois que vous avez identifié cette idée de pivot, je vous invite vraiment à la partager le plus largement possible. Si vous gardez ça pour vous, ce n’est pas un pivot. Un pivot, ça s’assume. Vous allez voir vos collaborateurs et vous leur dites : « Les gars, on a toujours pensé que fournir des meilleurs produits, c’était ça notre boulot. Eh bien les gars, j’ai envie qu’on en fournisse partout dans le Monde. Est-ce que vous me suivez ? » Et là, vos collaborateurs vont soit vous suivre et vont rester avec vous, soit pas vous suivre parce que ce n’est pas ce qu’ils veulent. Bah il vaut mieux qu’ils aillent ailleurs, et il vaut mieux que vous recrutiez d’autres collaborateurs qui vont être prêts à vous suivre dans ce challenge. C’est vraiment challengeant tout ça. Vous pouvez faire la même chose avec vos partenaires : « Vous savez monsieur le restaurateur, j’ai vraiment envie qu’on fournisse de la souplesse à nos clients. Est-ce que vous êtes partant avec nous ? » « Oh, mais bien sûr, je vous commande trois fois plus si vous m’apportez toute cette souplesse ! » Et puis il y a d’autres clients qui vont dire : « Bah moi je vais pas payer en plus cette souplesse dont je me fous. » Bah voilà, vous allez perdre des clients, vous allez en gagner d’autres. C’est pour ça que c’est un pivot. N’oubliez pas un truc, c’est que c’est la synergie qui compte ! Donc il faut assumer votre pivot, il faut le dire à vos collaborateurs, il faut le dire à vos partenaires, il faut le dire à vos clients, il faut le dire à vos fournisseurs. C’est un tout, c’est une synergie, c’est un écosystème. C’est un… bouillon de culture…

Très bien, on a vu ce que c’était le pivot, on a vu comment faire. Ce qui est important c’est de savoir pourquoi on le fait. Qu’est-ce que ça nous apporte et qu’est-ce qu’on y risque ? Bah en fait comprenez un truc, c’est qu’il n’y a pas grand chose à risquer. Notamment parce que rien ne vous empêche de faire plusieurs pivots en conservant ce que vous étiez avant. Vous pouvez très bien imaginer avoir votre activité comme elle était avant, de fruits et légumes, et de créer une nouvelle branche d’activité, pourquoi pas avec une nouvelle marque, une nouvelle équipe, des nouveaux partenaires, pour livrer sur des grands marchés étrangers. Vous pourriez aussi imaginer créer une nouvelle marque, avec une nouvelle équipe, pour approvisionner les petits restaurateurs de façon super souple dans votre ville. Rien ne vous empêche d’avoir plusieurs boîtes, plusieurs marques, plus activités. Le seul risque que vous pourriez avoir, c’est si vous faisiez un pivot avec la même activité et la même marque. Ça ne se fait pas à moitié un pivot. Vous ne pouvez pas dire : « Nous on est vachement bien à l’étranger, et puis on va faire le tour du globe en bateau pour vous livrer aussi juste à côté de chez nous ». Ça ne va pas le faire. C’est soit l’un, soit l’autre. Mais vous pourriez aussi avoir l’un et l’autre. Mais pas les deux en même temps dans un truc un peu brouillon. Et puis dire à vos collaborateurs : « Si si, on fait encore de la quali, mais ce serait bien de faire du prix aussi. » Non, c’est foireux, c’est inatteignable, c’est embêtant… Si vraiment c’est un pivot, ce n’est pas juste une petite évolution, je vous invite à créer une autre stratégie, peut-être une autre marque, avec une autre équipe. Vous multipliez des choses. Et l’avantage énorme que ça vous apporte, c’est non seulement que c’est kiffant d’avoir plusieurs activités, mais qu’en plus s’il y en a une qui périclite un jour, vous avez l’autre sur laquelle vous rattraper. Vous pouvez même expérimenter des pivots. Faire un petit Lab en interne avec un ou deux collaborateurs dans votre boîte pour tester un marché, le laisser comme ça. Mais si un jour votre marché principal plante un petit peu, bim, vous mettez de la force et de l’énergie sur ce pivot que vous avez déjà préparé. Vous pouvez vous ouvrir à des tas d’activités, à des tas de marchés sans aucun risque ! Et ça je suis sûr… que ça vous Apostrophe…

J’espère, je suis sûr, que cette idée de pivot vous aurez apporté quelque chose. Restons, s’il vous plaît, en contact. Abonnez-vous à ma chaîne, suivez-moi sur les réseaux sociaux. Et surtout, commentez sous cette vidéo ! Il va falloir que je vous parle des « Cercles d’or » de façon un peu plus profonde. Je vous en ai parlé en début de cette vidéo. Et si vous regardez bien le déroulé de cette vidéo, vous verrez qu’elle est structurée selon les cercles d’or. Je vous ai parlé du « Quoi », puis du « Comment », puis du « Pourquoi ». Bref il va falloir que j’aborde ce sujet avec vous. Ce sera la prochaine fois !

Rendez-vous de la Transformation Digitale en fin de semaine prochaine. Puis entre deux, mardi, on aura sûrement les 3min Techno ! Je vous dis à très bientôt pour de prochaines aventures !

(Musique)

Je ne sais pas ce qu’il devient Bernard Pivot… Si ça se trouve il vit à la campagne… Il fait pousser du pavot, Pivot…

Doit-on investir et s'investir dans une nouveauté dès sa sortie ?

Doit-on investir et s’investir dans une nouveauté dès sa sortie ?

Un nouveau réseau social apparaît, un nouvel outil marketing, et la première question que l’on se pose : quand doit-on se lancer ? Ces deux exemples marchent pour tout, et la question sera toujours la même. Alors c’est quand le bon moment ? Quand faut-il se lancer dans une nouvelle aventure ? Faut-il laisser mûrir une nouveauté avant de l’investir ? C’est la thématique de la vidéo du jour !

Avant toute chose, je vous conseille d’être pragmatique. Ne soyez pas comme 95% des entreprises que je rencontre, et ne cherchez pas à avoir la même chose que vos concurrents sans raison ! Je vois trop d’entreprises qui veulent un site parce que la concurrence possède un site. Arrêtez ça ! 

D’ailleurs, on en vient à mon second conseil. Mais pour la suite, je vous laisse découvrir ça en vidéo. Prenez le temps de l’écouter, puis on en reparle en commentaires ou sur les réseaux sociaux. 

Intelligence artificielle (allégorie de R2D2)

On commence (oh joie !) à aborder ensemble des sujets qui s’éloignent un peu de mon métier… un peu mais pas trop en fait… :-)

Ici, ma compréhension de l’Intelligence Artificielle… ou DES intelligences artificielles, tant ce terme, très à la mode, regroupe un lot d’idées et de concepts finalement très différents je crois…

Je vous livre ce que j’en pense, et reste avide de vos retours et de vos éclairages :

Intelligence artificielle vs Big-data (from Tokyo with love)

Un sujet de joyeux expatrié au pays de l’innovation : Intelligence artificielle (ouaiii) et Big-data (bouuuh), deux choses qu’on mélange allégrement, mais qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre même si leurs possibles destins semblent liés…

Une vidéo en mode « Blade Runner » ou en mode « Lost in translation », au choix…

Le sujet est un sujet de vocabulaire… donc un sujet de sens… donc crucial, afin de bien en parler ensemble à l’avenir.

Le déclic c’est fait à la lecture de 2 articles à propos de Google (encore lui), traitant de ces deux sujets (Data et IA), mais, bizarrement, rédigés complètement à l’envers…

A bien y réfléchir, une petite discussion sur le sujet s’impose :

Allez, une petite vue du Gundam géant d’Odaiba en prime :

Les taxis contre le darwinisme digital

Encore une fois, j’ai du mal à comprendre ces vagues étranges qui viennent se casser sur ma boite crânienne à longueur de journaux télé…

Cette fois-ci, le sujet du moment concerne les taxis.

On va la faire courte (ça me changera) : je ne comprends absolument pas le manque de discernement, d’intelligence, de… pragmatisme des taxis.

Ils sont contre Uber. Ok. Qu’ils ne soient pas vraiment ravis, ça je comprends bien. Arrive un énième concurrent, avant d’autres plus violents encore, qui va modifier leur marché et les mettre sur le carreau si ils n’évoluent pas : sont pas contents, ok.

Mais avant Uber, il y avait le covoiturage, avant le covoiturage, il y avait bien d’autres choses encore, la plus pénalisante pour eux étant à mon sens… eux-mêmes.

Pour vous exprimer clairement ma pensée : depuis toujours, j’entends dire (et j’expérimente souvent, pas toujours mais souvent), que les taxis, notamment parisiens, sont mauvais, méchants, mal-aimables, malpolis, ne font pas bien leur job, voire, comble, conduisent mal.
N’est-ce pas là leur réel défaut de business ?

Uber offre aux clients (les seuls qui comptent, voyez ?) un service identique fonctionnellement, en plus convivial et moins cher.
Pourquoi les taxis n’ont rien fait depuis 30 ans pour se mettre à la convivialité et aux prix (sans déconner, une licence de taxi coute 200.000 parait-il… et pourquoi ? Nan, mais faut pas déconner !) demandés par leur marché ?

30 ans pour évoluer vers la demande de leur marché. 30 ans perdus… C’est bien plus que le temps disponible à n’importe quelle entreprise française pour évoluer avant d’être tué par son marché ! Bien plus.

Et maintenant, il semble que les taxis, plutôt que d’évoluer (enfin) ou d’aller vers une mutation de leurs services, décident de râler (plus), d’impressionner physiquement leurs concurrents…
Mais cette stratégie là ne marche jamais ! Jamais ! Au mieux elle précipite la chute.

Cette affaire qui n’en est pas une est pour moi une illustration du darwinisme.

Amis taxis, dans son environnement, sachez que ce n’est pas le plus costaud qui survit, c’est celui qui s’adapte le mieux !

C’est ainsi depuis que le monde est monde.
Après, si vous voulez vous fâcher et capitaliser sur les moyens les plus idiots pour lutter, soit… ça épurera le marché et donnera une opportunité de plus aux journaux télé de tenter de dire des trucs intelligents.

Ah, pour info amis taxis, après Uber, il vous faudra gérer les voitures sans chauffeur sur tous les trajets standards de nos villes (vous visualisez le trajet aéroport-gare, qui vous amène un sacré volume d’affaires dans notre beau pays touristique ?)…
Et ça arrive…
Vite…Dans bien moins de 30 ans !