L’échec nous fait peur depuis que nous sommes petits. Nous avons été habitué par l’école à voir l’échec comme une mauvaise chose, comme s’il faisait de nous un moins-que-rien. Chaque mauvaise note engendrait un sentiment de culpabilité et, forcément, d’échec. Nos parents n’étaient pas contents, les professeurs non plus… Mais c’est totalement différent dans la vie professionnelle !
Dans la vie professionnelle, l’échec ne devrait pas être une mauvaise chose ni quelque chose dont on a honte. Dans de nombreux pays, l’échec est vu comme un synonyme d’expérience. Votre lancement de produit a échoué ? Très bien, maintenant vous avez de l’expérience et vous savez comment mieux faire la prochaine fois ! Oh, votre entreprise a dû fermer ses portes ? Vous avez au moins l’expérience de la gestion d’une entreprise, peut-être même d’employés. Vous avez de l’expérience.
Depuis quelques temps maintenant, j’essaie au maximum de voir l’échec comme quelque chose de positif. J’irai même plus en disant ceci : je pense que l’échec est parfois nécessaire ! Sans lui, on cesse d’essayer, d’innover, de prendre des risques. On se conforte dans notre succès sans plus rien inventer par peur d’échouer : on ne veut pas détruire ce qu’on a passé des années à bâtir. C’est la plus grande erreur que vous pussiez faire !
Avoir peur de l’échec, c’est avoir peur d’avancer et penser que nous ne sommes pas assez courageux pour ne relever. S’il faut vous fait 50, 100, 200 essais pour réussir, ce n’est pas grave ! Au contraire, vous en sortirez plus expérimenté, plus fort, et encore plus fier de tout ce que vous avez pu accomplir !
Tout ceci, je le développe davantage dans la vidéo ci-dessous alors n’hésitez pas à la visionner. Je pense qu’elle ne peut que vous enrichir ! Dites-moi ce que vous en avez pensé en commentaires.
Transcription textuelle de la vidéo :
Bonjour les amis ! Bienvenue pour un nouveau rendez-vous de la transformation numérique comme tous les jeudis. Jeudi dernier, je vous ai parlé des facteurs-clés de réussite d’une entreprise. Aujourd’hui je voudrais de nouveau vous parler de « Mindset », parce que la transformation numérique c’est 20 % numérique, et c’est 80% de transformation donc c’est dans votre tête. Jeudi dernier je vous parlais de réussite, aujourd’hui je vais vous parler d’échec. Comment faire de vos échecs votre principale force ? Les amis, le message essentiel de cette vidéo c’est de vous dire qu’échouer, c’est bien. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’en garde l’échec de façon uniquement négative. Quand on reçoit un CV, on veut savoir : votre boîte-là, pourquoi elle s’est arrêtée de fonctionner. Votre employeur, pourquoi vous l’avez quitté ? Ce boulot, pourquoi vous ne l’avez pas fait une huitième année de plus ? À chaque fois, on veut qu’on nous donne une excuse pour tel ou tel échec. Alors que dans d’autres pays, l’échec c’est très positif ! « Hein, vous avez créé une boîte. Oh, et en plus elle s’est plantée. Vous devez en savoir des choses. Oh, là et tel truc, au bout de sept ans vous en avez eu marre vous avez décidé de finir, donc vous êtes vachement dynamique et inventif, et vous avez envie d’avancer dans la vie, c’est cool ! Il y a une autre façon de voir l’échec. Les amis, si je vous dis ça, c’est que j’ai arrêté depuis un petit moment de concevoir l’échec – au moins chez les autres – comme quelque chose de négatif. J’essaie toujours de voir le côté positif. Je ne vous cache pas que j’ai un petit peu de mal à le faire pour moi-même. Échouer, ce n’est jamais très agréable… À chaque fois, j’ai un souvenir qui me revient et qui m’aide, que je vous livre, mais vous vous ferez votre propre accroche. C’est celui d’un jeu vidéo auquel je jouais quand j’étais ado, qui s’appelait « Prince of Persia ». Prince of Persia, « POP » pour les intimes, c’est le petit « mentral » que j’utilise. La série « Prince of Persia » se présente sous la forme de jeu d’action/aventure mêlé à de la plateforme. Typiquement, le prince arrive dans une partie du château et doit se défaire des ennemis, trouver la sortie, éviter les pièges, résoudre les énigmes, bla bla bla bla bla… Merci Wikipedia. Prince of Persia est un jeu où, si vous voulez progresser, il faut passer votre temps à échouer. C’est pour ça que je vous en parle. Les amis, on a tous besoins de se défaire de ce poids négatif de l’échec. Prince of Persia, ou Mario si vous voulez, peut vous aider à comprendre ce que j’ai à vous dire. C’est que l’échec, c’est un excellent moyen pour réussir. L’échec est nécessaire pour réussir. Dans Prince of Persia, il faut se raccrocher à des plateformes, il faut marcher sur des dalles pour se rendre compte que : elles sont un peu tremblotantes et qu’elles vont s’écrouler. Si vous n’essayez pas de marcher sur ces dalles, vous ne comprendrez jamais que les dalles s’écroulent et libèrent un passage en-dessous. Parfois dans Prince of Persia, vous avez des sauts impossibles à faire, et vous essayez une fois, deux fois, dix fois vingt fois, trente fois, et la 31ème fois, vous vous rendez compte que vous pouvez passer si vous vous décalez un petit peu.. Et vous arrivez à choper la plateforme qui va bien. Dans Prince of Persia, vous avez votre petit bonhomme qui est tout en haut d’une falaise, il doit traverser quelque chose d’énorme, et en fait, il faut juste qu’il essaie de marcher dans le vide pour se rendre compte qu’il y a des plaques invisibles sous ses pieds qui vont lui permettre de passer de l’autre côté. Prince of Persia est un jeu dont l’objectif est de faire tout le parcours du début du jeu jusqu’à la fin du jeu en un temps limité. Eh ben pour réussir ça il faut foirer, 200, 300, 400, 500 parties. Il faut faire un maximum d’échecs pour tout comprendre, pour tout savoir, pour tout maîtriser, et pour être un champion et finir le jeu. Les amis, mon allégorie, elle vaut ce qu’elle vaut, vous êtes peut-être pas adepte de jeux vidéo, mais vous voyez où je veux en venir. Dans votre entreprise, dans vos projets, dans votre activité, dites-vous que votre objectif c’est la réussite. Et pour réussir, il faut échouer. Votre objectif n’est pas de ne pas faire d’erreur. Votre objectif, c’est d’y arriver au bout du compte. Si votre objectif il est uniquement de ne pas faire d’erreur, alors vous allez copier-coller quelque chose qui marche. Et ce que vous allez obtenir c’est une boîte nulle… Vous ne maîtrisez pas ce que vous faites, vous ne saurez pas ce qu’il faut faire et ne pas faire. S’il y a le moindre changement d’environnement sur votre marché, bah vous êtes foutu parce que vous n’êtes pas agile. Vous ne comprenez pas ce que vous faites et pourquoi vous le faites comme ça. Votre entreprise sera nulle juste si vous copiez collez quelque chose, histoire de ne pas faire d’erreur. Il faut faire des erreurs, c’est important ! Il faut faire un truc un peu différent d’un autre, donc il faut essayer quelque chose que les autres n’ont pas encore essayé. Et si vous échouez, ce n’est pas grave ! Vous saurez que cette voie-là n’est pas la bonne, et du coup vous aurez une arme supplémentaire en cas de nécessité d’être agile sur un environnement qui bouge. Et puis il n’y a pas qu’un seul chemin pour réussir ! Il y a plein de chemins qui conduisent à la réussite. Il faut les arpenter, il faut essayer, et trouver un autre chemin qui sera peut-être plus ou moins résistant, plus ou moins agile que celui de votre concurrent, et vous réussirez tout autant, voire mieux que lui, parce que vous n’aurez pas eu peur de l’échec, d’essayer quelque chose. Et quand je parle d’essayer les amis, je parle d’essayer vraiment ! Souvent, la peur de l’échec nous paralyse. On fait des petits essaies. « Ouais… il faudrait que j’essaye de joindre le patron de telle boîte, je vais essayer une petite fois, et puis ben, j’ai le barrage « standardiste », et puis ben ça n’a pas marché, « ouplapla », je vais faire autre chose finalement ce n’était pas une bonne idée… Non non, essayer c’est essayer vraiment ! Se dire dès le premier coup de fil qu’on va passer quarante coups de fil, et 39 on va se faire défoncer la tête ! Se dire quand on se lance, que oui, l’échec fait partie du chemin de la réussite ! Se dire dès le départ que l’échec n’est pas évitable, et qu’il ne faut pas l’éviter. Dites-vous dès le départ que chaque échec vous rapproche du moment où vous allez réussir. Je vais même aller plus loin : je pense que dans certains cas, l’échec c’est vraiment ce qu’il faut faire pour réussir. Je vois plein d’entreprises qui s’accrochent à ce qu’elles faisaient il y a cinq ans, il y a dix ans, en disant : « j’ai toujours fait comme ça, donc pourquoi je bougerais. » Eh ben ces boîtes-là, et ça peut tous nous arriver à un moment ou un autre, elles peuvent aussi se dire que elles sont en situation d’échec. « Ok j’ai échoué. Je ferme tout, je recommence. Ou j’arrête tout, et je fais différemment. Je lance une nouvelle activité parce que celle que j’ai aujourd’hui, elle est morte. Eh ben ceux qui arrivent à accepter l’échec, c’est ceux qui vont rebondir le plus loin, le plus fort, et le plus vite. Et ce seront eux les champions de demain. Je sais bien que cette vidéo ne va pas changer la face du monde et notre société en un coup de baguette magique, mais vous qui me regardez, on va se le dire entre quatre yeux : quelqu’un qui échoue est forcément beaucoup plus riche et va beaucoup plus loin que quelqu’un qui n’essaye pas, qui copie colle, ou qui ne fout rien. Alors les amis, on mérite mieux que ce parcours scolaire sans embûche qu’on nous impose. On mérite nous aussi nos échecs. Alors il faut qu’on essaye des trucs, il faut qu’on innove. Parce que l’échec c’est bien ! Parce que essayer, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver ! Et on va se planter ! Ouais bien sûr on va se planter dix fois, on sera super fort pour réussir la 11ème fois. Et puis clairement, ce qui nous intéresse c’est notre accomplissement personnel. C’est de réussir par nous-mêmes à finir le jeu. Y a rien de plus exaltant que l’écran de fin de Prince of Persia. De se dire « YES ! On y est arrivé ». Et juste après ce moment d’exaltation, quand on voit dérouler l’écran de fin de jeu, on rentre dans une profonde déprime… parce que merde, on a réussi, on a fini le jeu. Les amis, j’ai plein d’échecs à vous transmettre, j’ai essayé plein de trucs dans ma carrière qu’ont foirée et que je peux partager avec vous. Vous aussi, j’espère pour vous que vous avez raté plein de trucs. Et tous ensemble, on est plus fort aussi grâce à ça ! Vous voyez où je veux en venir avec ce « Mindset » : c’est beau de réussir, c’est aussi très bien de faire des essais, de ne pas avoir peur de se lancer, et on apprend tellement de ses échecs. L’important c’est ce qu’on fait et c’est ce qu’on est. Alors on se retrouve ensemble, les amis, jeudi prochain, pour un nouveau rendez-vous la transformation numérique. Et va falloir que je parle un petit peu plus de numérique que de « Mindset » à un moment ou un autre… Et mardi, entre-temps, vous me retrouver pour les trois minutes techno. Retrouvez tous mes formats vidéo également sur ma chaîne YouTube. Abonnez-vous à mes réseaux sociaux pour ne rien louper de nos échecs et de nos réussites les uns des autres. Je vous dis à très bientôt les amis !